• "Tu étais l'aiguille dans une botte de foin"

    Contexte : j'ai trouvé hier soir un post Instagram sur le compte @the.plottery intitulé "un mois d'idées d'écriture pour mai", et après l'avoir lu, je me suis dit que j'allais essayer, parce qu'après tout, ça pouvait être marrant et me remettre à l'écriture, que j'avais délaissée pendant trop longtemps. Alors je ne serai sûrement pas régulière, parce que le bac etc, mais c'est déjà ça ! x) Pour aujourd'hui, puisque c'était un jour de pause dans le post, j'ai décidé de prendre l'idée du 1er mai : "écrire une courte histoire intitulée "tu étais l'aiguille dans une botte de foin". Alors, c'est parti ! Et si quelqu'un passe par là, n'hésitez pas à donner votre avis, ça fait toujours plaisir :)

     

    J'ai à nouveau appuyé sur le bouton pour mettre mon téléphone en veille dans un long soupir, fermant les yeux quelques secondes, avant de les rouvrir pour les poser sur le radio-réveil qui trônait sur ma commande. Trois heures cinquante-sept du matin. Il faisait nuit noire dehors, et même la lumière du lampadaire du quartier ne filtrait plus à travers les volets - il était trop tard pour cela.

    Encore une énième nuit où, trop occupée à penser à toi, je n'ai pas réussi à trouver le sommeil. Encore une énième nuit où j'ai attendu, vainement, que tu m'appelles, que tu m'envoies un message, que tu me contactes par n'importe quel moyen. Mais évidemment, encore une énième nuit où mon téléphone était complètement silencieux, une énième nuit où je me suis sentie stupide d'attendre mais où sombrer dans les bras de Morphée m'était impossible car tu hantais mes pensées. Et surtout, une énième nuit où je me sentais profondément idiote, idiote de t'avoir lâchement abandonné alors que trop tard j'ai réalisé que tu étais la personne dont j'avais besoin.

    J'aurais dû le voir quand tu étais encore à mes côtés, pourtant. J'aurais dû voir que des gens comme toi, on n'en trouvait pas deux. J'aurais dû le remarquer quand j'ai senti à quel point tu me faisais me sentir... Spéciale. Jamais avant toi, personne ne m'avait procuré d'émotions aussi intenses. Je n'avais jamais été autant moi-même que quand tu étais auprès de moi. Et pourtant, j'ai été stupide. Et pourtant, j'ai fait n'importe quoi. J'ai réussi à te perdre alors que je pensais que tu serais toujours là pour m'épauler.

    J'ai été égoïste, j'aurais dû t'écouter au lieu de toujours te parler de moi. J'ai été stupide, à t'ignorer sans arrêt. J'ai été aveugle, à toujours te blâmer et à ne jamais voir mes fautes. Et toi, tu as toujours été patient, très patient, peut-être même trop patient, parce que j'ai juste fini par te blesser. Et maintenant, tu n'es plus avec moi. Peu importe combien ça me brise le coeur de te voir aujourd'hui souriant aux côtés de quelqu'un d'autre, je sais au fond de moi que c'est de ma faute, que tout est de ma faute.

    Et maintenant que je sens le vide causé par ton absence, je le sais. Bien trop tard pour te récupérer, mais j'espère tout de même que, par un miracle quelconque, il te viendra l'idée de prendre de mes nouvelles, et je pourais essayer d'à nouveau conquérir ton coeur, en te montrant que j'ai changé, que je ferai des efforts. Parce que je l'ai bien compris, maintenant, je ne l'ai que trop bien compris : tu es comme une aiguille dans une botte de foin, et jamais je ne pourrai trouver une deuxième personne comme toi.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 5 Mai 2022 à 12:11

    Ah, tu as commencé à rédiger des trucs et poster sur ekla? :D Faudra que je mate ça! (pas encore lu mais je laisse une note pour y retourner plus tard/y penser)

      • Jeudi 5 Mai 2022 à 13:40

        Yep ! Me suis dit que ça ferait pas de mal de me remettre à écrire un peu x) (t'inquiètes xD)

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